Docteur Verger,
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  Mise à jour le 21-oct-17

SERVICES proposés :
Expertise de docteur
- Diagnostic maladies sur le terrain
- Approche environnementale & holistique d'arbres malades
- Etat des lieux d'un verger familial

Expertise agronomique
- Guidance choix des variétés
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Toute l'année, disponible au 0476 34 30 96!"

 

Le particulier ne peut aller chez un spécialiste avec son arbre fruitier sous le bras ! Dès lors, je me rends à domicile pour effectuer un bilan de santé et un diagnostic environnemental. Y compris dans la couronne de l'arbre!


Votre premier diagnostic
Posez le bon diagnostic grâce à vos livres sur le jardinage. Prélevez un échantillon de la branche malade ou du fruit affecté, accompagné d'une ou deux photos, et montrez le tout à votre pépinièriste ou jardinerie préférée.

Pour vous aider, consultez la rubrique ci-dessous qui reprend les DEGATS ET MALADIES DES ARBRES FRUITIERS , saison par saison .

Ainsi que la rubrique des RISQUES ENVIRONNEMENTAUX

Un lexique des termes techniques utilisés dans cette brochure figure en fin de page.

Par ailleurs, une détermination exacte de la maladie peut être faite auprès de la clinique des plantes (voir ci-dessous) .

 
        Curetage d'un tronc pour retirer les parties malades   

Bilan de santé d'un arbre
Si le problème subsiste ou que vous souhaitez recevoir un diagnostic complet, qui tienne compte de la globalité du problème (environnement, sol, exposition, fertilisation, vécu, essence...) appelez le Docteur Verger au 0476.34.30.96 pour fixer un rendez-vous.

 
Une camionnette entièrement équipée permet de répondre vos demandes.

Clinique pour les plantes et Guichet Consultations
Université Catholique de Louvain (UCL) Louvain-la-Neuve : 010- 47 37 52; Site ; ou par E-mail.
Université de Gembloux - Un guichet de consultations du Centre de Recherches Agronomique tient une permanence pour identifier les maladies ou désordres physiologiques ou dégâts par des ravageurs animaux : 081/62.56.77; dégâts par des maladies : 081- 62 03 46 Site ou E-mail
Les services spécialisés peuvent aussi fournir des conseils de traitements adaptés suivant l'agent causal identifié : insectes et acariens ; champignons ; bactéries ; virus; rongeurs et oiseaux ; nématodes; mauvaises herbes; pesticides.

Docteur Verger : vous pouvez m'amener un échantillon de la plante "malade", des branches saines (+ des photos) pour un premier diagnostic visuel lors de stands sur des foires

 

Bio-pharmacie pour plantes
Toute une gamme de produits naturels existent pour soigner les plantes. Voir la rubrique "Jardinerie" dans les bonnes adresses.

Permanence "Allo j'écoute" des Bio-Jardiniers conseils.
Pour toutes autres questions sur le jardinage biologique, appelez les jardiniers conseils de Nature & Progrès au 081-30 36 90 chaque vendredi non-férié, entre 9 et 12 heures.


 
 

DEGATS ET MALADIES DES ARBRES FRUITIERS , saison par saison

Voici une sélection des principales "attaques" que peuvent "subir" les arbres fruitiers. Pour votre facilité, elles sont regroupées par saison. Bien sûr, des ouvrages spécialisés existent aussi. Veuillez vous y référer pour avoir plus de détails.
Ensuite, demandez conseil aux jardineries spécialisées, aux pépiniéristes
Enfin, pour qu'un spécialiste vienne auprès de vos arbres malades, commandez une visite au Docteur Verger pour effectuer un Bilan de santé de votre jardin fruitier.

 

Printemps Automne

1. Chancres (bactérien et européen) sur jeunes rameaux
2. Chenilles
3. Chlorose
4.Cloque du pêcher
5. Dégats des campagnols et mulots
6. Fourmis "révélateur de pucerons"
7. Gelées tardives
8. Humidité excessive du sol
9. Maladie de la replantation
10. Moniliose du cerisier et du prunier
11. Mouche de la cerise
12. Oïdium sur pommier
13. Phytope du groseiller
14. Psylles du pommier et du poirier
15. Pucerons
16. Puceron lanigère
17.Tavelure sur pommier et sur poirier

30. Balai de sorcière
31. Bitter pit sur pommes
32. Champignons lignivores (!! Armilliaire)
33. Chancre bactérien
34. Dégât de taille
35. Tavelure sur pommes et poires
Eté Hiver
18. Alimentatione en eau irrégulière
19. Brûlure du soleil
20. Carpocapse du pommier
21. Criblure du cerisier, prunier et pêcher
22. Dégats des oiseaux
23. Dégats des guèpes
24. Mildiou de la vigne
25. Moniliose des fruits
26. Oïdium du pommier
27. Rouille grillagée du poirier et du prunier
28. Sècheresse
29. Tâches foliaires


36. Chancre européen ou nectria
37. Dégats des oiseaux sur boutons floraux des pêchers, cerisiers, pommiers et poiriers
38. Dégats des lapins sur les jeunes arbres
39. Dégâts des rongeurs
40. Dégâts du gel
41. Dégats du vent
42. Maladie du corail des groseillers et cassissiers

 

 

Printemps


1. Les chancres
Il s’agit :
Du chancre bactérien (du à une bactérie du genre Pseudomonas) et du chancre européen (du à un champignon du genre Nectria galligena).

Pour le chancre européen, les spores peuvent germer toute l’année, mais c’est surtout en hiver que le champignon pénètre dans les tissus pénètre par les feuilles (cicatrices des pétioles), les bourgeons ou les rameaux. Aussi par les plaies de taille, les blessures des écorces. Sa dissémination est favorisée par un temps humide et vous pouvez rencontrer le problème en automne ou au printemps.

Votre observation (Symptômes)
Pour le chancre bactérien : l’écorce de certaines branches forme par endroits un replat ou une dépression.
Il s’en écoule souvent un liquide visqueux jaunâtre ou « gomme ».
Le feuillage sèche prématurément.
Les branches atteintes peuvent être cerclées de ces chancres gommeux et dépérir entièrement.

Pour le chancre européen (champignon) : L’écorce se creuse en un endroit d’un rameau ou d’une branche, souvent à proximité d’une plaie de taille ou d’une blessure ancienne (branche cassée par exemple).
L’écorce se nécrose au centre et se boursoufle sur les bords, formant un " creux" .
Le chancre gagne souvent toute la circonférence de la branche et s’étale.
Les chancres apparaissent plus nettement après la chute des feuilles, d’autant u’ils sont ponctués en hiver de petites pustules rougeâtres.
Sans intervention, la partie supérieure de la branche dépérit.

Les plantes concernées par le chancre bactérien : Arbres fruitiers : cerisier, prunier, pommier surtout ; mais aussi abricotier, pêcher
Les plantes concernées par le chancre européen (champignon) : Arbustes fruitiers : surtout pommier et poirier.

Les solutions - Que faire ?
La suppression des parties atteintes : commencer par tailler les rameaux atteints en coupant au 5 cm sous le chancre. Brûlez ces déchets de taille.
Curetage des grosses branches ou du tronc (qui n’est pas encore cerclée par le chancre : curetez celle-ci, c’est-à-dire grattez tous les tissus malades, nécrosés, sombres. Enduisez ensuite d’une solution de cuivre puis de baume cicatrisant.

Prévention :
Choix de variétés résistantes

Traitements bio pour le chancre bactérien :
La bouillie bordelaise : bien que la bouillie bordelaise soit surtout connue pour ses propriétés fongicides, elle est assez efficace également pour protéger les arbres contre les attaques bactériennes. Faite une première application en début d’automne, puis juste après la chute des feuilles et à nouveau au débourrement (sortie des bourgeons).

Traitements bio pour le chancre européen (champignon)
Complétez la suppression des parties atteintes ou le curetage par des pulvérisations de bouillie bordelaise (fongicide à base de cuivre) à la chute des feuilles puis lorsque les bourgeons gonflent au printemps.


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2. Chenilles
Il s’agit :
Les chenilles sont des larves de papillons (ordre des lépidoptères) qui se nourrissent généralement de feuilles. Elles sont parfois groupées en colonies dans un nid soyeux. D’autres vivent dans le sol et consomment des racines, perforent les tiges ou l’intérieur des feuilles comme les mineuses des feuilles, ou encore dévorent les fruits.

Votre observation (Symptômes)
Au printemps ou en été, les feuilles sont perforées, rongées. En examinant de près le feuillage, vous découvrez des chenilles, parfois à l’intérieur des feuilles enroulées.

Confusion : chez les Prunus (Prunier, Cerisier, Abricotier), le feuillage ponctué de petits trous entourés d’un liseré brun peut être le fait non de chenilles mais d’une maladie appelée criblure qui commence par de petites taches décolorées qui se écrosent et se trouent.

Les plantes concernées
Arbres fruitiers : TOUS

Prévention
Favoriser les prédateurs des chenilles au jardin, les oiseaux, mésanges surtout.

Que faire ?
La collecte manuelle
L’insecticide spécifique des chenilles : Bactospéine, à base de Bacillus Thuringiensis (bactérie naturelle qui s’attaque aux chenilles). Sans danger pour les autres insectes, ce traitement est donc à préférer aux insecticides à plus large spectre. D’autant plus efficace qu’appliqué précocement.

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3. Chlorose
Origine :
De nombreux facteurs peuvent être en cause. La chlorose, n’est pas une maladies, mais la conséquence d’une carence. La chlorose la plus fréquente est due à une carence en fer qui gène la synthèse de chlorophylle (le pigment vert des feuilles), et explique dont que les feuilles jaunissent. La présence de calcaire dans le sol bloque pour certaines plantes l’assimilation de fer par les racines.
L’excès d’eau, des températures trop basses, une maladie virale ou une intoxication aux désherbants sont d’autres causes possibles.

Votre observation (Symptômes)
Les feuilles de la plante jaunissent entre les nervures, mais celle-ci restent bien vertes. En se dégradant, le chlorophylle révèle d’autres pigments, habituellement masqués par le vert. Des teintes rouges ou orangées peuvent ainsi se développer sur certaines plantes.

Les arbres fruitiers concernées :
Abricotier, poirier

Que faire ?
Prenez les mesures adaptées au problème (carences minérales, mauvaises conditions de culture).

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4. Cloque du pêcher
Origine :
Ah la fameuse cloque du pêcher, qui revient chaque année ! Cette maladie touche également d’autres végétaux comme l’amandier, le nectarinier, le cerisier est due à un champignon du genre Taphrinia. Il apparaît en général au tout début de printemps, lorsque le temps est froid et humide et quand l’hiver a été plutôt doux. Les spores du champignon vecteur de la maladie sont soit déjà sur l’arbre, où elles ont hiverné sous les écailles des bourgeons, soit arrivées portées par le vent ou la pluie. Les traitements d’automne ne suffisent donc pas pour éviter à 100% les risques de contamination.

Votre observation (Symptômes)
Cette maladie est facile à reconnaître, car les feuilles s’enroulent sur elles-mêmes en portant des cloques. Elles changent également de couleur, de vertes devenant jaunâtres puis rouge vif ou pourpres. L’arbre perd tout son feuillage prématurément, tandis que ses rameaux se déforment et que des écoulements de gomme peuvent apparaître. Une seconde poussée de feuilles peut ensuite avoir lieu, sans que celles-ci soient contaminées. En général, la cloque n’affecte pas la vie de l’arbre, sauf lorsqu’elle survient plusieurs années de suite. Tout au plus la récolte est-elle moindre ou n’arrive pas maturité lorsque l’attaque a été importante.

Les arbres fruitiers concernées : surtout le pêcher, mais aussi l’amandier, le nectarinier, le cerisier

Que faire ?
Les moyens de lutte passent par la prévention mais n’excluent pas les traitements lorsque les premiers symptômes apparaissent.

Prévention
Effectuez en automne ou au début de l’hiver un traitement avec un produit cuprique (bouillie bordelaise).
Coupez les rameaux atteints et ramassez toutes les feuilles mortes. Brûlez-les.
Inspectez très souvent votre arbre dès la fin de l’hiver, lorsque les premiers bourgeons apparaissent, pour agir rapidement.

Traitement bio
Apportez une bonne fumure organique pour que l’arbre soit vigoureux et plus résistant.
Appliquez des pulvérisations de décoction de prêle tous les 15 jours pendant la période de végétation.
Traitez avec un fongicide à base de cuivre dès le gonflement des bourgeons.

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5. Dégats des campagnols et mulots

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6. Fourmis <Révélateur de pucerons>

Origine : Les fourmis rouges ou jaunâtres circulent le long des tiges, c’est pour aller prélever le miellat sucré sécrété par les pucerons, miellat dont elles sont friandes. Remarque : les conséquences pour les arbres sont rarement graves.

Votre observation (Symptômes)
Des fourmis faisant des allers et retours incessants dans les arbres fruitiers (cerisiers, pruniers, pommiers…). Si vous observez de près le feuillage de ces plantes, il est envahi de pucerons. Parfois, observez les fourmis qui chassent les coccinelles qui tentent de s’approcher des pucerons.

Les arbres fruitiers concernées
Cerisier, prunier, pommier

Que faire ?
Dès la fin de l’hiver, entourez d’un collier de glu le tronc des arbres fruitiers colonisés par les fourmis. Elles seront arrêtées par la glu, et les pucerons moins nombreux.

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7. Gelées tardives
Origine : Les gelées tardives ou des températures frisant la gelée, à un moment où certaines plantes sont déjà entrées en croissance.

Votre observation (Symptômes)
Au début du printemps, les fleurs ou boutons floraux des arbres fruitiers brunissent puis flétrissent à la suite de gelées nocturnes.
Les jeunes poussent entrées en croissance depuis peu brunissent et sèchent.
Confusion : si ce type de symptôme se déclare sans faire suite à une période de refroidissement nocturne, il s’agit sans doute d’une maladie due à un champignon pathogène responsable des monilioses.

Les arbres fruitiers concernées
Que faire ?
Prévention
Solutions

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8. Humidité excessive du sol

Origine :
Votre observation (Symptômes)
Les arbres fruitiers concernées
Que faire ?
Prévention
Solutions

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9. Maladie de la replantation

Origine :
Il s’agit d’un problème mal identifié mais lié à la replantation au même emplacement de plantes sensibles. Le sol est sans doute porteur de champignon ou de nématodes spécifiques et épuisé, en même temps, en certains éléments nutritifs. La conséquence : une croissance ralentie ou stoppée.
Remarque : s’il ne s’agit pas d’une replantation de la même espèce, le problème est sans doute lié à la plantation : type de sol ne convenant pas à la plante, ou bien sècheresse des racines par manque d’arrosage.

Votre observation (Symptômes)
Le ou les arbres que vous avez plantés en hiver semblent avoir du mal à « démarrer ».
La croissance est faible, voire nulle ; certaines tiges peuvent noircir durant l’été.
Si vous dégagez partiellement les racines, elles apparaissent ne pas avoir poussé ou évolué depuis la plantation.

Les arbres fruitiers concernées : tous les arbres fruitiers.

Prévention
Ne remplacez pas un cerisier par un autre planté exactement au même emplacement ! Plantez les ailleurs, là où la terre n’aura pas été épuisée par cette même plante, ou contaminé par une problème spécifique de cette espèce.

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10. Moniliose commune

Origine :
La moniliose est une maladie courante due à la présence d’un champignon pathogène, favorisé lorsque le printemps est humide. Les spores sont disséminés par le vent et gagnent les fleurs. Cette maladie s’appelle également Rot brun des arbres fruitiers, due à Monilia laxa. (Confusion possible avec la moniliose non européenne due à Monilia fructicola).
Remarque : cette maladie est aussi présente sur les fruits en été. <Voir été> (Monilia fructigenia)

Votre observation (Symptômes)
Les bouquets floraux s’épanouissent puis sèchent brutalement sur l’arbre ; ils demeurent sur les rameaux sans tomber.
Les feuilles proches des bouquets floraux peuvent flétrir également.
C’est parfois le rameau entier qui est atteint par ce flétrissement subit.
Le reste du feuillage a un aspect normal.

Les arbres fruitiers concernées :
cerisier, prunier surtout ;
mais aussi cognassier, pommier et poirier, abricotier et pêcher.

Que faire ?
Lutte culturale et biologique
Supprimer les bouquets floraux desséchés, les fruits momifiés et les rameaux chancreux, source d’inoculum.
Badigeonner les grosses plaies avec du mastic arboricole.
Appliquer une bouillie bordelaise en fin d’hiver.
Les extraits de prêle (bio) semblent intéressants pour prévenir la moniliose dès la floraison.

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11. Mouche de la cerise

Origine :
La mouche de la cerise est une petite mouche dont les adultes volent en fin de printemps entre mi-mai et mi-juin, et pondent sur les fruits qui terminent leur maturation. Les larves pénètrent dans le fruit et s’y nourrissent, puis tombent au sol et disparaissent jusqu’au printemps suivant. Les dégâts sont limités aux fruits.

Votre observation (Symptômes)
Lors de la récolte des cerises, nombreux sont celles qui sont véreuses.
Certaines cerises abritent un petit asticot blanchâtre.
La pulpe peut pourrir et la cerise tomber.

Les arbres fruitiers concernées : les cerisiers, certaines variétés plus que d’autres. Les plus sensibles sont celles à maturité tardive, en particulier les bigarreaux blancs, notamment ‘Napoléon’, ou encore ‘Cœur de Pigeon’.

Que faire ?
Prévention

Sélectionnez autant que possible des variétés précoces qui sont moins sensibles, comme les ‘Burlat’, vous éviterez le problème !

Solutions
Il n’existe pas de solution radicale pour éliminer la mouche de la cerise.
Les traitements insecticides : la lutte contre les mouches à l’aide de traitements insecticides, même biologiques, est à éviter. Les mouches en effet ne sont présentent sur l’arbre que durant quelques jours et il y a peu de chances que vous interveniez au moment voulu. Le traitement des grands arbres est par ailleurs très difficile, sans parler des résidus de produit de traitement qui peuvent nuire à la qualité de la récolte.

Les pièges englués : la seule solution pour limiter la population de mouches consiste à poser des plaques jaunes engluées dans l’arbre (trois pour un grand cerisier) après la floraison, au début de la formation des fruits. Un certain nombre de mouches seront ainsi piégées avant d’avoir le temps de pondre.

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12. Oïdium sur pommier ou ‘blanc’

Origine :
L’oïdium ou blanc, que vous aurez très certainement déjà rencontré au jardin, même si vous ne connaissez pas son nom car c’est une maladie très courante. Il n’existe pas une forme, mais des formes d’oïdium, bien souvent le champignon qui est à l’origine de la maladie étant spécifique de la plante hôte. Il se développe autant par temps humide que par temps sec. Les spores des champignons sont disséminés dans la nature par le vent, la pluie, les éclaboussures, et le jardinier qui ne prend pas soin de bien nettoyer et désinfecter son outillage.

Votre observation (Symptômes)
Des points blancs commencent à apparaître sur le dessus des feuilles et sur les boutons floraux, en général aux extrémités des pousses. Ce feutrage gagne ensuite le revers puis la totalité de la feuille, poursuivant sa progression sur toute la plante. Le feuillage se déforme et les boutons avortent. L’oïdium s’attaque également aux fruits, qui cessent de se développer et se craquellent. Un sol sec et un arrosage sur le feuillage favorisent le développement des spores.

Les arbres fruitiers concernées :
pommier, groseillier à maquereau, vigne.

Que faire ?
De bonne pratique culturale permettent de limiter l’apparition du champignon.

Prévention
- Eviter l’arrosage sur le dessus des plantes mais mouillez de préférence au pied.
- Coupez les branches situées à l’intérieur de la ramure ou celles qui sont en surnombre pour améliorer la circulation de l’air.
- Supprimez les parties malades et ramassez les débris ou les feuilles atteintes tombés et brûlez-les.

Solutions
- Effectuez des traitements avec une décoction de prêle ou de purin d’ortie.
- L’extrait de racines de rumex est actif contre l’oïdium qui attaque les fruits et les légumes.
- Pulvériser un fongicide à base de soufre.

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13. Phytope du groseiller

Origine :

Votre observation (Symptômes)

Les arbres fruitiers concernées
Que faire ?
Prévention
Solutions

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14. Psylles du pommier et du poirier

Origine :
Les psylles sont de petits insectes suceurs de sève qui ressemblent à des pucerons ou à de minuscules cigales (3mm de long). Les larves comme les adultes se nourrissent sur le feuillage et parfois les fleurs. Psylles du pommier (Psylla mali) et psylles du poirier (Psylla piricula).

Votre observation (Symptômes)
Chez le poirier, le feuillage est collant, puis se couvre de fumagine, comme lors d’une attaque de pucerons, mais les dégâts sont ici provoqués par de petits insectes ailés visible sur le feuillage. Les fleurs peuvent également être atteintes.
Chez le pommier, fleurs et jeunes pousses sont attaquées par une sorte de petit puceron et sa larve. Les fleurs attaquées brunissent et sèchent.

Attention : le desséchement des bouquets floraux peut également être dû à des gelées tardives <voir > ou à la moniliose <voir >
Les arbres fruitiers concernées
poirier et pommier.

Que faire ?
Les attaques peuvent être très importantes et justifier une intervention pour éviter que la fructification ne soit réduite.
Un traitement hivernal détruit une grande partie des œufs ou des insectes adultes.
Prévention
Supprimez les rameaux atteints et brûlez-les, car ils portent encore des insectes adultes.

Traitement bio
- Traitez les arbres en hiver avec une huile spéciale
- Avant le débourrement des fleurs, pulvérisez un insecticide à base de roténone ou de pyrèthre.

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15. Pucerons
Origine :
Voici l’ennemi numéro un du jardiner !
Partout présent, aussi bien dans la maison qu’à l’extérieur, il se montre entreprenant envers presque toutes les plantes. Vert, noir, jaune, mauve, cendré, farineux, lanigère. Il en existe de toutes sortes. Piqueur et suceur, il s’installe sur les plantes, et même les racines, et, de son rostre, pique les tissus pour en extraire la sève. Rassasié, il rejette un miellat qui tombe sur les feuilles ou les tiges situées en dessous. Cette substance collante et visqueuse est un terrain propice au développement de la fumagine, une champignon noir plutôt inesthétique qui bloque les échanges gazeux des plantes.

Votre observation (Symptômes)
Les arbres fruitiers concernées : Tous

Que faire ?
Veillez à avoir des plantes toujours en bonne santé, elles résisteront mieux aux attaques des pucerons.
Prévention
- Fertilisez correctement votre verger pour obtenir des plants vigoureuses.
- Tenir les fourmis éloignées.

Solutions
- Les coccinelles sont de précieux auxiliaires que vous devez protéger et même implanter dans le jardin. On en trouve facilement sous forme de larves à introduire parmi les plantes du verger.
- Des infusions d’ail, d’oignon, de feuilles de rhubarbe, des décoctions de tanaisie, des purins de rue, de fougère, d’ortie, de sureau et de tomate sont d’excellents insecticides naturels.
- Enfin, un nématode, l’Aphidend (Aphidoletes aphidimysa), pond ses œufs orange dans les colonies de pucerons, ses larves suçant ensuite les insectes pour les éliminer.
-Tous les insecticides naturels à base de roténone ou de pyrèthre sont actifs contre les pucerons. Prudence : ils détruisent au passage les auxiliaires comme les coccinelles.
- Acides gras organique, qui préservent les coccinelles.

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16. Puceron lanigère

Origine :

Votre observation (Symptômes)

Les arbres fruitiers concernées

Que faire ?
Prévention
Solutions

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17. Tavelure sur pommier et sur poirier
Origine :
Votre observation (Symptômes)

Les arbres fruitiers concernées

Que faire ?
Prévention
Solutions

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  Eté
18. Alimentation en eau irrégulière
19. Brûlure du soleil
20. Carpocapse du pommier
21. Criblure du cerisier, prunier et pêcher
22. Dégats des oiseaux
23. Dégats des guèpes
24. Mildiou de la vigne



25. Moniliose des fruits

Origine :
La moniliose est une maladie courante due à un champignon microscopique (Monilia fructigenia) dont les spores sont disséminés par les insectes ou la pluie. Ces spores pénètrent dans les fruits par le biais des blessures.
Remarque : cette maladie commence ses dégâts déjà au printemps sur boutons floraux et sur rameux. <Voir printemps>

Votre observation (Symptômes)
Sur fruits, la zone pourrie entoure une blessure, lésion de gel, piqûre ou galerie d’insecte. Les tissus infectés se ramollissent, brunissent et se couvrent de coussinets crème. Sur les gros fruits (pommes, poires) les coussinets sont disposés en cercles concentriques autour du point d’infection. Les fruits se dessèchent, se ratatinent (momification), persistent durant l’hiver ou tombent. La moniliose se maintient sur les pommes et les poires momifiées (la momie est l’équivalent d’une sclérose assurant la conservation du champignon).

Les arbres fruitiers concernées
cerisier, prunier, cognassier, pommier et poirier, abricotier et pêcher.

Que faire ?
Lutte culturale et biologique
Voir les traitements décrits pour la moniliose du printemps
La cueillette des fruits malades : supprimez sans attendre les fruits atteints de moniliose et ne laissez pas de fruits momifiés sur l’arbre pendant l’hiver… vous seriez assuré de retrouver la moniliose au printemps sur les fleurs !
Le ramassage des fruits tombés : ne les laissez pas au sol mais évaluez-les avec les déchets ménagers. Pensez aussi à éliminer le bois mort de l’arbre qui pourrait être porteur de la maladie.
Le traitement fongicide : si de nombreux fruits sont atteints de moniliose, effectuez un traitement à la bouillie bordelaise dès la chute des feuilles puis à nouveau en fin d’hiver, juste avant le débourrement.
Les extraits de prêle (bio) semblent intéressants pour prévenir la moniliose dès la floraison.


26. Oïdium du pommier
27. Rouille du poirier et du prunier
28. Sècheresse
29. Tâches foliaires

RetouMr

 

Automne
30. Balai de sorcière
31. Bitter pit sur pommes
32. Champignons lignivores (!! Armilliaire)
33. Chancre bactérien
34. Dégât de taille
35. Tavelure sur pommes et poires

 

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  Hiver
36. Chancre européen ou nectria
37. Dégats des oiseaux sur boutons floraux des pêchers, cerisiers, pommiers et poiriers
38. Dégats des lapins sur les jeunes arbres
39. Dégâts des rongeurs
40. Dégâts du gel
41. Dégats du vent
42. Maladie du corail des groseillers et cassissiers

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Les risques environnementaux

Accidents climatiques
Le climat a une influence considérable sur l’existence des végétaux. En regroupant différents facteurs écologiques (luminosité, température, pluviosité), il détermine la croissance racinaire, la vigueur des pousses, l’abondance de la floraison et de la fructification.

Air froid
Les courants d’airs trop froids circulant à proximité d’un tunnel ou d’une serre peuvent occasionner des brûlures superficielles sur les jeunes concombres. En se développant ces légumes se déforment et présentes de larges portions de tissus nécrosés et liégeux. Les pommes exposées au froid présentent des déformations et sont ceinturées d’une bande de tissus liégeux.

Brûlures solaires
Dans certaines situations, l’ensoleillement déshydrate et brûle les tissus végétaux. Les végétaux de mi-ombre craignent naturellement le plein soleil.

Etiolement
Allongement anormal des pousses à la recherche de lumière, feuilles jaunes et tendres.

Foudre
S’abat sur un arbre, le fend de haut en bas, laisse une trace profonde dans le bois de cœur. Dans une culture, les plantes se dessèchent sur une zone ronde ou ovale.

Gelée
Intense et durable, déforme et brunit les feuillages, peut faire éclater les troncs d’arbres et détruire les souches vivaces des fleurs. Gels légers mais tardifs au printemps : nécrose des jeunes pousses, flétrissement, noircissement de la chair des pommes de terres primeurs, sensibilité accrue aux parasites. Les fleurs et les fleurons avortent, les fruits sont marqués. Si les racines sont touchées, particulièrement en bordure de parcelle ou dans les cuvettes humides, la plante ne redémarre pas. Le froid associé à la pluie perturbe l’activité des abeilles butineuses, ce qui réduit la fécondation, la nouaison et la charge des arbres fruitiers.

Grêle
Hache les tissus végétaux en période de sève active. Même après un bref passage, les feuilles, fleurs et écorce verte printanière des plantes fruitières et légumes n’y résistent pas.

Neige
Occasionnelle en plaine, brûle les boutons floraux et le feuillage de plusieurs végétaux d’ornements. Sur les gazons, le manteau neigeux favorise deux maladies : fusariose froide, pourriture grise de neige.

Sècheresse
Provoque un stress physiologique plus ou moins marqué (ralentissement du flux de sève, perturbation de la nutrition, dessèchement des plantes vertes), stimule des acariens et certains insectes ravageurs, accentue l’agressivité du sel en le concentrant. Le gaz d’ornement et les végétaux de sols frais et humides la redoutent.

Tempête

Le vent violent endommage les plantes qui opposent une résistance à la masse d’air, entraîne une chute des fruits, rompt les troncs et déracines les arbres à ancrages superficiels, spécialement en sol humide.
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Lexique des termes techniques utilisés dans cette page.


CHENILLE : C’est un des stades de la transformation des papillons. Dans l’ordre on a : l’œuf, la chenille, la chrysalide puis enfin le papillon adulte.

COCON : Enveloppe soyeuse dont s’entoure la chenille pour effectuer sa mue.

COLEOPTERE : Ordre d’insectes dont la première paire d’ailes est cornée (élytres) comme les coccinelles. Les papillons sont des lépidoptères.

CONIDIE: Sorte de SPORE (voir ce mot)

CONTACT : En ce qui nous concerne, ce mot s’applique aux insecticides qui tuent les insectes en détruisant leur enveloppe protectrice.

CUPRIQUE : Se dit d’un produit contenant du cuivre.

CRYPTOGAME : Se dit d’une plante dont les organes de reproduction ne sont pas apparents (sans fleur). Les champignons, les mousses, les fougères sont des cryptogames. Les maladies provoquées par des champignons sont appelées : « maladies cryptogamiques ».

DEBOURREMENT : Ouverture des bourgeons à la fin de l’hiver (stade B à C).

FONGICIDE : Substance naturelle ou de synthèse dont l’action provoque l’inhibition du développement ou la mort des champignons responsables de la maladie.

INSECTICIDE : Substance naturelle ou de synthèse dont l’action provoque la mort des insectes soit par contact (voir ce mot), soit par ingestion (pénétration dans le tube digestif).

LENTICELLE : Pore traversant le liège d’une écorce et permettant la respiration des tissus sous-jacents.

MIELLAT : sécrétion sucrée produite par les pucerons et dont se nourrissent les fourmis et les abeilles.

NYMPHE : Une des étapes de la métamorphose des insectes (correspond à la chrysalide chez les papillons). La nymphose est la période pendant laquelle la nymphe se transforme en insecte parfait.

PARER : En arboriculture, c’est rafraîchir à l’aide d’un outil très tranchant les bords d’une plaie de taille, d’une blessure ou d’un chancre afin de faciliter la cicatrisation.

PARTHENOGENESE : Type de reproduction de certains insectes comme les pucerons. Les gamètes femelles (ovules) se développent sans fécondation.

PHYTOTOXIQUE : Propriété d’une substance ou d’une préparation à créer des troubles aux végétaux avec lesquels elle est en contact.
Principaux troubles constatés : brûlures des feuilles, rugosité, chute des fruits, ralentissement de la végétation.

PUPE : Synonyme de nymphe ou de chrysalide. Selon la famille d’insectes considérée, on utilise l’un ou l’autre de ces mots.

PYRETHRE – ROTENONE : Substances d’origine naturelle entrant dans la composition de certains insecticides.

SPORE : Cellule qui assure la reproduction des champignons.

SYSTEMIQUE : Se dit d’un produit de traitement absorbé par les feuilles ou les racines et qui circule à l’intérieur de la plante traitée, provoquant la mort des parasites qui s’en nourrissent.

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